Présentation

Notre Pays a été souvent comparé au Far-West. Ses territoires difficilement accessibles (absence de routes), répulsifs (paludisme) sinon hostiles (invasion des sables) avaient pourtant tout d’un pays de cocagne. Détenus par de grands propriétaires souvent « étrangers », ils se sont ouverts successivement à de nouvelles populations venues de toutes les régions françaises grâce aux capacités halieutiques et cynégétiques, à la ruée vers l’ostréiculture, aux emplois de la sylviculture, aux effets sanitaires et à la villégiature.

Ce brassage ethnique a été des plus favorables, mêlant les intérêts des nouveaux pionniers à la sagesse des autochtones les plus anciens.

Il a fallu construire ce nouveau monde (églises, écoles, mairies, colonies de vacances), créer de nouvelles communes (encore Marcheprime en 1946). La culture locale, basée essentiellement sur une nature prégnante, a dû alors s’adapter au « modernisme ».