Présentation

Nos immenses étendues, aux récentes origines marécageuses, constituent un véritable plancher flottant de silice exsangue. Dans le but de les assainir, les fossés ont nécessité l’effet opposé : l’irrigation. Seuls les pins, et bien plus tard la maïsiculture, y seront adaptés.

Partant de ce contexte souvent ingrat, il a fallu développer dans les villages ou les airiaux des cultures vivrières après bien des amendements à base notamment de fumure animale, de brûlis et d’humus divers.

Certains territoires mieux nantis ont entretenu des vignes pour la consommation (importante) locale ou bénéficié des sols alluvionnaires de la Leyre.

En général, les parcelles supportaient notamment du seigle (le pain étant la base de l’alimentation), du chanvre (cordages) et diverses légumineuses.

Pour assurer les besoins de farine, les moulins à eau ou à vent qui, eux, ont disparu à l’intérieur des terres quand la forêt s’est étendue.

Mémo

Seigle
50 % du territoire cultivable du Teich étaient consacrés au seigle en 1762. 30% à la vigne à La Teste.
Moulins
1 moulin au moins par commune au XVIII° siècle.
1837
La Compagnie Agricole et Industrielle d’Arcachon tente dans la plaine de « Cazeaux » une plantation de riz qui périclitera.