La situation en 1852

Ainsi en 1852, d’après les matrices cadastrales la situation est la suivante :

La Teste : 321 ha de pins en îlots autour du bourg, 76 dans la lande (domaines des compagnies qui ont mis en cultures leurs 1544 hectares de terrains qui après leur échec redeviendront des landes , 9033 ha de semis sur les dunes et les 3783 ha de la forêt usagère.

Gujan compte 267 ha de bois et 3135 de landes, quant au Teich 475 ha de bois et 3288 ha de landes (54,20 % de la commune.). Ces landes appartiennent aux compagnies d’exploitation qui fleurissent sans succès. Après de vaines tentatives de mise en culture elles retourneront à leur état initial. C’est ainsi qu’en 1892, La teste comptera de nouveau 1544 hectares de landes.

Par contre pour les communes qui s'étendent de Lège à Biganos, il n'y a pas eu de gros changements. Certes la superficie globale des forêts a augmenté par rapport aux chiffres de 1827, mais la lande est toujours prépondérante variant de 75 % à 89 % de la superficie des diverses communes. Il en va de même en Val de Leyre

Tableau de répartition (en hectares) du boisement dans 8 communes du Pays.

Mais il faudra attendre les lois de 1857 enjoignant aux communes de vendre leurs communaux en vue de les ensemencer en pins, pour voir la lande se couvrir presque entièrement de forêts (…/…) Ce sera en effet dans la seconde moitié du siècle, que la forêt va s'étendre, grâce à des initiatives privées et surtout à l'engagement du pouvoir politique avec les lois de Napoléon III sur le drainage (1854) et sur l’ensemencement de toutes les landes communales (1857). C’est ainsi que la forêt remplaça la lande et que « l’arbre d’or » fit pendant longtemps la richesse du pays, d’autant que le prix de la résine augmenta régulièrement tout au long du XIX° siècle.

Pour plus de détails, consulter mon site « forêts du pays de buch. free.fr »